

Where to Watch C dans l'air • Season 19
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- Risques sismiques, alerte nucléaire ?E68
Risques sismiques, alerte nucléaire ?Il était 11 h 52, lundi 11 novembre, lorsqu’un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter a été enregistré près de Montélimar dans la Drôme et en Ardèche a annoncé le Bureau central sismologique français (BCSF) de Strasbourg. La secousse, d’une intensité rare dans la région, a été ressentie jusqu’à Saint-Étienne, Lyon, et même dans le sud de la France, à Montpellier. Quatre personnes ont été blessées dont une gravement et le bilan matériel est important. Sur la commune ardéchoise du Teil, épicentre du tremblement de terre, de nombreuses maisons se sont effondrées, plusieurs bâtiments ont dû être sécurisés et près de 400 personnes ont dû passer la nuit dans des gymnases. Des techniciens sont sur place ce mardi pour évaluer les dégâts, et l’on continue aussi à surveiller les deux centrales nucléaires présentes dans la zone, celle du Tricastin à une vingtaine de kilomètres et celle de Cruas à une dizaine de kilomètres. Car si hier au moment du tremblement de terre, il n’y a pas eu d’alerte particulière au Tricastin, en revanche, à Cruas l’une des cinq alarmes s’est déclenchée. Les réacteurs de la centrale ont été depuis mis à l'arrêt pour un "audit approfondi". "C'est la procédure obligatoire", a affirmé la préfète de l'Ardèche sur France Bleu. Il s'agit de "faire un tour des installations et de confirmer le diagnostic et l'innocuité de ce séisme". De son côté, le groupe EDF explique dans un communiqué que "les premiers contrôles n'ont pas mis en évidence de dégât apparent. Des vibrations ont cependant été enregistrées, ce qui nécessite de procéder à des contrôles complémentaires et préventifs". Selon l’électricien, la relance de la centrale pourrait intervenir vendredi mais pour cela il faudra obtenir le feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le secteur du nucléaire vit décidément un automne mouvementé. Quelques semaines après la publication d’un rapport d’audit sur l’EPR de Flamanville (Manche) dressant un bilan sans concession du premier chantie - Erdogan défie Trump... et l'Europe !E69
Erdogan défie Trump... et l'Europe !Après des semaines d'échanges tendus, Donald Trump reçoit ce mercredi à la Maison-Blanche son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour évoquer plusieurs sujets sensibles, à commencer par le dossier syrien, un peu plus d’un mois après l’offensive militaire turque en Syrie. À la suite du retrait des troupes américaines déployées dans le nord-est de la Syrie, et malgré les mises en garde, Ankara avait lancé le 9 octobre dernier une opération militaire visant à repousser les milices kurdes, alliées des Occidentaux dans la lutte anti-djihadistes, le plus loin possible des abords de sa frontière. Condamnée par la communauté internationale et le Congrès américain, cette intervention militaire a donné lieu depuis à des tractations pour le moins chaotiques entre les deux dirigeants et suscité de réelles interrogations sur leur stratégie dans la région. Dans une lettre au ton surprenant, Donald Trump avait ainsi lancé à son homologue turc : "Ne jouez pas au dur ! Ne faites pas l'idiot !". Fortement critiqué, y compris dans son propre camp, le président américain avait ensuite durci le ton, menacé de "détruire" l'économie turque et autorisé des sanctions contre la Turquie, qui ont été levées après qu’un accord a été conclu mi-octobre. Mais l'abandon des forces kurdes et la place laissée à la Russie dans le conflit syrien ont indigné de nombreux élus, démocrates comme républicains, qui s’élèvent aujourd’hui contre cette visite. D’autre part, les atermoiements de Donald Trump et l'offensive turque contre des alliés de la coalition ont aussi suscité de vives tensions au sein de l'Alliance atlantique, dont la Turquie est membre, qui redoute une résurgence du groupe État islamique. Ces derniers jours, Emmanuel Macron a notamment déploré en termes très vifs l'absence totale de coordination sur ce dossier, jugeant que l’Otan était en état de "mort cérébrale". Mais les problèmes auxquels sont confrontés les alliés de l'Otan s'étendent bien au-delà de la Syrie et concernent notamme - Social : gare aux colères !E70
Social : gare aux colères !Un an après le début du mouvement des gilets jaunes, les foyers de contestations se multiplient en France. Ce jeudi, c’est le malaise des soignants qui s’exprime massivement dans le pays. À l’appel du collectif Inter-Urgence, à l’origine depuis huit mois d’une grève dans près de 300 services d’urgences, et du collectif Inter-Hôpitaux, médecins, personnels soignants, cadres hospitaliers, internes et étudiants en médecine défilent côte-à-côte pour "sauver l’hôpital public". Une mobilisation d’une ampleur inédite depuis une quinzaine d’années qui fédère l’ensemble des acteurs du monde hospitalier et donne à cette journée des allures de "santé morte" : les opérations non urgentes ont été déprogrammées, les cours reportés dans les facultés de médecine… Après la crise des urgences, ce sont tous les personnels de l’hôpital public qui se mobilisent pour obtenir un geste fort du gouvernement. Agnès Buzyn a promis l’annonce d’un nouveau "plan de soutien" qui mettra l'accent sur "un meilleur investissement courant" et "la revalorisation des salaires, notamment en début de carrière". Mais la ministre de la Santé a déjà échoué par deux fois à sortir de ce conflit : ni la prime mensuelle de 100 euros versée depuis juillet, ni le plan de "refondation" annoncé en septembre n'ont suffi à faire baisser la tension. Les manifestants visent désormais plus haut, pour desserrer le verrou de Bercy. Ils espèrent être reçu ce jeudi par Matignon. Mais la clé pourrait venir d’Emmanuel Macron, qui ce jeudi a affirmé avoir "entendu la colère" et a annoncé la présentation mercredi prochain d’un "plan d'action" avec un "geste fort ". À trois semaines d'une grève massive dans les transports contre la réforme des retraites, il y a urgence pour l’exécutif. D’autant que malgré les milliards d’euros votés en un an, les braises des gilets jaunes ne sont pas éteintes et d’autres fronts menacent : agriculteurs, cheminots, enseignants, futurs retraités, policiers, pompiers mais aussi étudiants. Près d’u - Révélations, témoignages... Trump dans les cordes !E71
Révélations, témoignages... Trump dans les cordes !La procédure de destitution lancée contre Donald Trump vient de franchir une nouvelle étape spectaculaire. Mercredi, pour la première fois depuis le début de l’enquête il y a six semaines, le capitole a entamé une série d’auditions publiques. Malgré le refus de coopérer de la Maison-Blanche dans l’affaire ukrainienne, la commission menée par les chefs démocrates chargés de l’enquête à la Chambre des représentants a déjà entendu une dizaine de témoins à huis clos. Désormais, ces entretiens se déroulent sous l’œil des caméras et des Américains. Les téléspectateurs ont ainsi pu entendre, pendant de longues heures mercredi, le plus haut diplomate américain à Kiev apporter de nouveaux éléments renforçant les soupçons contre le président des États-Unis. Questionné par la commission du Renseignement, William Taylor, vétéran du Viêt-Nam, nommé par Donald Trump à ce poste, a notamment décrit avec des mots peu diplomatiques la pression du président Trump sur son homologue ukrainien pour ouvrir une enquête sur le fils de Joe Biden. Selon lui, c’était "alarmant", "déroutant", "dingue" qu'une aide militaire destinée à l'Ukraine puisse avoir été gelée "en échange" de l'ouverture d'enquêtes sur un rival du président américain en vue de la prochaine élection présidentielle. Mais il a aussi révélé une information nouvelle : le 26 juillet, au lendemain de l'entretien téléphonique au cœur de l'enquête ukrainienne qui a précipité l'ouverture de la procédure de destitution, l'ambassadeur américain auprès de l'Union européenne, Gordon Sondland, a fait savoir que le président Trump "s'intéressait davantage à l'enquête sur (Joe) Biden" qu'à l'Ukraine elle-même, a rapporté William Taylor devant le Congrès. Il a également déclaré qu’un canal diplomatique "irrégulier" avait été mis en place avec l'Ukraine. Ce canal dirigé par l'avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, poursuivait, selon lui, des intérêts allant "à l'encontre des objectifs à long terme de la politique américaine" en - Gilets Jaunes : L'an 1E72
Gilets Jaunes : L'an 1Un an jour pour jour après le début des "Gilets Jaunes", des manifestants ont appelé à se mobiliser, à nouveau, samedi 16 et dimanche 17 novembre à Paris, Lyon ou encore Marseille. 140 appels à manifester ont été recensés partout dans le pays : au total, ce sont près de 200 actions attendues ce weekend pour marquer le premier anniversaire du mouvement. L’histoire des "Gilets Jaunes" débute sur les réseaux sociaux. C’est une pétition lancée en ligne, contre la hausse de la taxe sur les carburants, qui mobilise les Français. Ils sont invités à manifester leur mécontentement en plaçant un gilet jaune sur leur tableau de bord avant une première journée de mobilisation nationale le 17 novembre 2019. Ce premier acte consistera à bloquer les routes et investir les ronds-points pour dénoncer une injustice sociale. L’opération va se répéter tous les samedis. Mais c’est l’acte III qui marque un tournant : cette 3e journée est émaillée de violences et heurts, à Paris, que les forces de l’ordre n’arrivent pas à contenir. Ce sont de véritables scènes de guérilla urbaine en plein cœur de la capitale, avec notamment des actes de vandalisme sur l’Arc de Triomphe. En réponse, le gouvernement décide de suspendre la hausse de la taxe le 4 décembre. Le 10 décembre, Emmanuel Macron fait une allocution télévisée pour essayer de répondre à la crise et annonce le déblocage de 10 milliards d’euros en faveur du pouvoir d’achat. Cette allocution ne calme pas les esprits et les manifestations reprennent de plus belle, chaque samedi. Le 15 janvier, Macron lance le "grand débat national", toujours dans l’optique d’apaiser la colère sociale. Mais les week-ends passent et se ressemblent avec des affrontements violents entre les forces de police et les manifestants jusqu’au 18 mai 2019, dernier acte en date de la mobilisation. A Commercy, une ville de 5 000 habitants, la colère est toujours bien présente. Cette petite localité meusienne s’était distinguée en lançant deux appels, le premier









































